Prédéfini Sakushi - Valérian, général des armées

• Nom : Fendacier
• Prénom : Valerian
• Âge : 26 ans
• Sexe : Masculin
• Race : Humain
• Rang/Métier : Général des armées
• Affiliation : Royaliste - Royaume de Solitude
• Maitrise de la Magie : Non
• Appartenance à une Guilde / un Groupe : L'armée Royale.
• Personnage utilisé : Marx/Xander (Fire Emblem)

En tant que soldat Valerian a été élevé afin de servir et de protéger le peuple de Solitude, une éducation qui a contribué à forger son caractère au fil des ans.
C'est un jeune homme très patriotique dans l'âme, prêt à aider son prochain et à défendre la vie d'autrui au dépend de la sienne.

Par valeur, Valerian se refuse le droit de tuer, préférant désarmé et faire capitulé l'ennemi plutôt que de faire couler le sang ... ou trop.

''Seul les Divins et le Roi ont le droit de juger et de châtiés les coupables''


De nature calme et prudent, Valerian favorise toujours la stratégie qu'à l'action frontale et directe, car selon lui "tout bon guerrier se doit de faire preuve d'esprit avant de se lancer à corps perdu dans un combat où la défaite peut l'attendre". Pas question envoyer ses soldats à la mort. Il fera tout pour éviter le drame.


N'ayant pas connu le 'cocon familial', Valerian a développé une autonomie dès l'enfance, ainsi qu'un fort lien intime avec les personnes qui lui tiennent à cœur, tel fut le cas avec Seigfried qui occupe la place la plus importante dans son coeur. Leur séparation fut si brutale qu'elle changea une partie de lui, devenant plus distant et renfermé envers ceux et celle qui cherche à ce rapprocher de lui.
Au fil du temps, Valerian s'est même construit un 'poker face' pour mieux cacher ses émotions et douleur afin de ce préserver du regard extérieur de ceux qui l'entoure. Un 'masque' qu'il abandonne lorsqu'il quitte son 'rôle du Général' pour redevenir le Valerian doux et sensible qu'il est.
Cette double facette est accentuée par Darion qui a prit l'habitude de l'appeler 'Le Général' par son aptitude impassible et 'Le Valerian normal' dans ses moments calmes.


Dans la vie active, Valerian est une personne très concernée par son travail, portant humblement le titre de 'Général des Armées' gagné par ses actions et sa réputation auprès du peuple qui le perçoit comme l'homme humble et serviable qu'il est. Prenant soin de ses hommes qui lui voue un respect et un égard qu'il leur rend bien.
Toutefois, il peut également se montrer strict et ferme envers les soldats qui ne font pas correctement leur travail. Un seul moment de relâchement peu être fatal sur des centaines de vie.
Jamais Valerian n'a fait défaut à ses missions et jamais il n'oubliera le serment qui le lie au bien-être du peuple et à leur sécurité ... serment qui a été bafoué lors du génocide des Lykaios.


Valerian possède également un esprit curieux, aimant exploré des régions inconnues et de découvrir de nouvelles horizons. Il n'est donc pas impossible de le rencontrer dans recoins de forêt ou zone sauvage qui entoure le royaume de Solitude.

La première chose qu'on remarque chez Valerian, c'est son allure noble, sa démarche assurée et ses mouvements fluides. Tout dans sa silhouette respire la noblesse d'un chevalier dans son armure étincelante ... bien que la sienne est fabriqué avec une matière sombre pour justement éviter les reflets de lumière.
Doté d'une chevelure blonde dorée mi-long rayonnant à la lumière du jour, se sont ces yeux marron noisette qui font son charme, car ne dit-on pas que c'est là que réside l'âme d'une personne ? Dans ses yeux ?

En résumé, Valerian est l'incarnation vivante du beau chevalier valeureux que l'on aime imaginer dans les contes de princesse pour les enfants.

Mesurant dans les alentours d'un mètre soixante-dix-huit, Valerian est un jeune homme dans la moyenne, avec une masse musculaire impressionnante quoique pas aussi prononcé et volumineux que qu'autre 'sportifs' plus 'démonstratif'. Ses années d'entrainement l'ont bien formé, améliorant son endurant, sa force et sa rapidité, ainsi qu'à préparer son corps à se mouvoir avec le poids d'une armure sur les épaules.
D'ailleurs, en dehors des missions, le jeune homme arpente souvent les rues de la cité avec des vêtements plus sobres dans l'idée de passer plus inaperçu afin de continuer à veiller sur les gens et de maintenir l'ordre. Il arrive que les délinquants plus 'silencieux' se montre un peu moins vigilants lorsqu'ils pensent qu'aucun soldat 'en armure' ne les regardes.

Et si nous abordons son histoire avec son premier souvenir remontant à l'époque où Valerian était encore à l'orphelinat, l'endroit de ses premiers instants de vie : son premier pas, sa première chute, ses premiers mots, son premier dessin, ou encore son premier anniversaire.

Son premier souvenir évoque un objet en particulier, quelque chose tout le monde peut posséder mais ne peut l'utilisé sans 'expérience.
Un objet que Valerian sera amené à utiliser pour défendre sa vie et celles des autres dans le futur.
Quoi qu'une épée pour attirer l'attention d'un jeune orphelin de 3 ans fasciné par l'objet qui deviendra plus tard le symbole de sa vie. Une vie forger dans l'effort, la sueur, les larmes et le sang, fessant de lui l'homme qu'il deviendra vingt-trois ans plus tard.

Un avenir où il sera lui-même une arme.


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''- J'ai mal ! Gémi le jeune Valerian, sentant ses muscles le brûler de l'intérieur comme un petit feu qui s'intensifie de seconde en seconde.

Dos et postérieur collés contre le mur en pierre derrière lui, les jambes fléchis en parallèle au sol, les bras tendus devant lui, Valerian exécute l'exercice de "la chaise" dans l'espoir qu'elle se termine vite mais son mentor, Solanne, est bien décidé de connaître les limites du petit garçon.

- Cesse de geindre, petit ! Tu ignores ce qu'est la souffrance. Tonna la voix de la guerrière, le regard dur.



A l'âge de 6 ans, Valerian, reconnu pseudo-pupille de la nation, fut repêché dans une liste qui recrute les jeunes enfants de parents militaires décédés lorsqu'ils sont aptes à être éduqué et entraînés pour devenir les futurs soldats du royaume de Solitude.

En temps normal, il aurait dû être recruté à l'âge de 7 ans, mais on le jugea apte à intégrer la formation plus tôt que prévu, quittant l'orphelinat pour rejoindre un groupe d'enfants de sa génération supervisée par deux enseignants principaux, le premier pour les bases : l'alphabet, l'écriture, les chiffres et la lecture. Et le second pour les 'activités sportifs', tel que les échauffements, la course, le sauts et d'autres activités en groupe.

Rien de compliqué.

Toutefois des cours particuliers étés acceptés à condition qu'elles ne perturbent pas les cours fondamentaux. Tel fut le cas pour Valerian lorsque Solanne, une femme guerrière aux l'allures autoritaire et intimidante, le prit en charge. Ne faisant preuve d'aucune douceur lorsqu'elle entraine le garçon.
La guerrière ne faisait pas partit du cadre enseignant et Valerian ne l'a connaissait pas personnellement, cependant les mentors étaient vue d'un bon œil puisque leurs disciplines créer les soldats les plus prometteurs.

Étant son seul disciple, Valerian avait toute l'attention de la grande guerrière et s'était loin d'être une partie de plaisir. Chaque exercices semblaient plus difficiles les unes que les autres et Solanne calée leur séance sur les temps libres du garçon qui ne s'en plaignait pas, exécutant tout ce qu'elle lui demandait ... même si était éprouvant.
Néanmoins, ceux ne sont pas les exercices qui sont durs, c'est leur durée, poussant le garçon dans ses dernière force jusqu'à l'écroulement. Plus ils passent du temps ensemble, plus Valerian à l'impression que la guerrière ne l'aimait pas dû à son aptitude glacial à son égard.
Pas un mot d'encourageant, pas le moindre geste amical, juste des regards sévère et un visage aussi expressif qu'un rocher.

C'est a ce demander si la femme savait sourire.

Sans se souciée du monde qui les entoures, Solanne se focalise entièrement sur l'entrainement de Valerian en se montrant plus exigeante, dure et ferme que son 'professeur de sport' ne l'était.
Peut être est-elle toujours ainsi avec ses apprentis, mais Valerian ne peut pas en jugé, de même qu'il ne peut pas comparé ses méthodes d'enseignement aux autres mentors qui s'exclus avec leur propre disciple à aguerrir.



Les jambes de Valerian se mettent à trembler si forts qu'il perd rapidement toute volonté de continuer et se laisse glisser jusqu'à toucher le sol en poussant un soupir d'épuisement et de soulagement, ne supportant plus la pression dans ses muscles en feu.

- Si tu veux survivre, gamin, tu vas devoir te montrer plus résistant que ça ! Ton Daemon est ton seul allié fiable dans se monde et ta volonté doit devenir ta plus grande force, je vais m'assurée qu'elle le devienne !

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- Ah, bon sang !

Levant les yeux de son livre, Valerian observe le jeune garçon devant lui qui vient de s'exclamer, ce dernier secouant énergiquement la main droite avec une expression douloureuse sur le visage.
Après analyse de la situation, Valerian devine que son camarade a dû se faire mal à la main en manœuvrant maladroitement l'épée en bois avec lequel il s'exerce depuis des heures. L'objet du délit tombée à ses pieds.

Amusé par la scène, Valerian laisse échapper un léger rire, un son qui n'échappe pas aux oreilles de son camarade qui lui lance un regard tranchant.

- Tu trouves ça drôle ?

Le ton offensé et accusateur de son camarade n’eurent que pour effet d'agrandir le sourire du garçon blond, lançant un "désolé" très peu convainquant avant de se replonger dans son livre, préférant de ne pas fâcher davantage son ami qui serait capable de le provoqué en duel pour ça. Sensible comme il est.
Celui-ci le rejoint en se postant à quelques centimètres devant lui et se penche au-dessus du livre, le regard mi-intrigué mi-irrité.

- De toute manière, qu'est-ce que tu lis de si intéressant pour m'abandonner ?!

A cette heure-ci de la journée, les 'cours' de la mâtinés sont terminés depuis un moment et ne reprendront pas avant la fin de la pause déjeuné, le temps que tout le monde mangent et que les plus jeunes recrues se reposent avant la reprise de l'après-midi.
Mais pour Siegfried, la pause n'existe pas, sauf la nuit pour dormir ! Blague à part, le garçon aux mèches blanches passe plus de temps à s'entrainement qu'à faire autre chose à côté. À croire qu'il ne vit que pour ça. Toujours dynamique et persévérant, Siegfried déborde d'une volonté énergique qui provoque la peur chez la plupart des enfants hormis Valerian qui admire cette volonté extraordinaire, car peu sont les esprits combattifs comme Siegfried.
Pour dire, Valerian étonné même de battre l'autre garçon à chacune de leur confrontation lors des entraînements, mais il est possible que son ami le désarme un jour dans un futur proche. Très proche.

De son côté, Valerian est devenu l'un des meilleurs disciples de sa génération, enchainant victoire sur victoire grâce aux leçons de Solanne alors qu'il était considérés comme le plus jeune et le plus faible du groupe ... ce qui était le cas. Comme l'a dit Solanne, tout est une question de volonté !
Sa remonter a value l'intérêt des autres enfants, l'acceptant plus facilement. Mais Valerian préfère la compagnie de Seigfried et se rapprocher de lui jusqu'à devenir les meilleurs amis. C'est donc tout naturel que le blond a accepté de s'entraîner avec Siegfried lors des 'temps-creuses' pour l'aider à ce perfectionner dans le maniement des armes tels que : épée, bâton long, arc ou lance.
Et, surtout, pour pouvoir passer plus de temps avec lui.
Mais aujourd'hui, le blond ressent plus le besoin de lire qu'à s'entraîner, d'où peut-être la raison de la frustration de Siegfried pour son penchant soudain de la lecture.

Fermant le livre - en prenant bien soin de laisser un doigt sur la page qu'il était entrain de lire - Valerian présente le titre inscrit sur la couverture.

- Les légendes de Sakushi ? Lis Siegfried à voix-haute, lançant un regard interrogateur au blond.

- Après l'entrainement d'hier, Solanne m'a dit que si je ne m'améliore pas je finirais comme les 'imbéciles tombés sous l'épée du Prince des Neiges' et qu'aucune 'gamine' ne viendra me sauver. Explique Valerian en reprenant les mots de la guerrière. Je ne connaissais pas cette histoire alors je suis allé à la bibliothèque pour me renseigner.

Solanne cite parfois des événements historiques et des légendes dans le but de stimuler davantage le garçon dans ses efforts, mais cela attise plus sa curiosité sur ces fameuses histoires. Et à chaque lecture, Valerian découvre un monde plus dangereux et cruel qu'il ne l'aurait imaginé. Des bêtes féroces, des esprits frappeurs, un navire fantôme et biens d'autres dangers. C'est à ce demander comment Solitude peu être toujours debout avec de tels menaces autour d'eux.

- Et qu'est-ce que ça peut te faire de connaître ces histoires ?

La réponse de Valerian fut rapide.

- Parce que j'ai peur.

Un instant de silence suivit cette révélation où Valerian confis ses sentiments à son ami le plus proche.

- J'ai peur que Solanne est raison, que je ne suis pas assez fort pour arrêter un homme comme le prince des neiges et que ... je perds tout.

Qu'est-ce qu'ils feraient si l'une de ces menaces frappe aux portes du royaume demain ou dans dix ans et se déchaîne sur eux ? Que ce passera-t-il s'ils ne sont pas assez forts ?
Le Prince des Neiges serait totalement capable de détruire le royaume entier à lui-seul, ne laissant que mort et désolation derrière lui. Si Valerian perd le royaume, Solanne et Siegfired, il n'aura plus rien. Plus de maison, plus d'amis. Plus rien hormis son Âme-Sœur.

- Moi, je suis là !

Surpris d'entendre cette réponse, Valerian croise le regard de Siegfried dont les iris pourpres irradies d'une détermination sans faille.

- Si se 'Prince des Neige' se pointe devant Solitude, ont n'en fera qu'une bouchée ! Ensemble, on lui fera mordre la poussière !

Impossible de savoir si le garçon dit cela pour rassurer le blond ou s'il le pense vraiment, mais son petit 'discours d'encouragement' redonne le sourire à Valerian, ses inquiétudes balayé par l'énergie débordante de Siegfried ... jusqu'à ce que ce dernier arrache un long morceau de sa chemise, ravivant l'anxiété dans les prunelles noisettes du plus jeune.
Les vêtements ne poussent pas sur les arbres et ils n'en reçoivent pas tous les jours, néanmoins ce petit détail qui ne semble pas inquiété Siegfried qui attrape le bras droit de Valerian - la gauche tenant le livre - puis enroule le morceau de tissu autour du poignet.

- Tant qu'on reste ensemble, rien ni personne ne nous résistera ! A nous deux, on sera invincibles !

Sans se lever du banc sur lequel il est assit Valerian le dévisage sans un mot, ahuri pendant que son ami attend sa réponse.
Décidément, Siegfried ne cessera jamais de le surprendre.
Finalement, au bout de trois secondes de silence, le plus jeune sourit avant de se libérer de l'emprise du plus âgé puis lui offrir à son tour un morceau de son habit autour du poignet et lui serrer la main de son frère de cœur . Le livre abandonné à côté de lui.

- Ensemble.



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L'orage gronde au-dessus du royaume tandis que Valerian porte son attention sur le morceau de tissu attaché sur le capuche de son épée, le visage vide d'expression et une lueur de tristesse dansant dans ses prunelles assombris par le temps.


Des années se sont écoulés depuis qu'il a partagé ce serment avec Siegfried, tout deux ignorant de l'avenir qui les attendaient.
Lorsque Valerian s'est plongé dans les légendes de Sakushi, sa peur s'est transformé en fascination, ressentant l'envie de quitter les murs du royaume de Solitude pour découvrir le monde extérieur. Il y a tant de choses à voir, à explorer, à découvrir, sans oublier les villes et les villages en-dehors de la capitale qui doivent être protégés. Des villages isolés en proies aux brigands et aux bêtes féroces, n'ayant pas la mêmes protection qu'une cité régie par une famille royale et ces centaines de gardes.
Nombreux sont les dangers extérieurs et Valerian souhaitait aider ces gens livrés à eux-mêmes. Raison pour laquelle il a rejoint l'Armée Royale, une décision qui lui aura coûté un prix fort : son amitié avec Siegfried.
Car, bien qu'ils aient grandit ensembles, les deux jeunes hommes ont commencé à évolué de manière différente, chacun ayant sa propre vision des choses et leur harmonie s'est lentement détérioré.
Valerian ne se voyait pas dans la Garde Royale et Siegfried souhaitait se rapprocher de la famille royale à qui il vouait une admiration qui n'avait jamais déranger Valerian ... jusqu'à ce qu'une violente dispute éclate entre-eux, la première qu'ils aient eu. Bien-sûr, ils ont connus des désaccords mais leur voix ne s'est jamais élevés l'un contre l'autre, jamais ils ne se sont frappés en-dehors des entrainements. Valerian à réellement cru qu'ils allaient arriver aux mains, heureusement ce ne fut pas le cas ... pas totalement.
Il ne comprenait pas se besoin qu'avait son frère de cœur de vouloir être irréprochable envers la royauté alors qu'il y a tant de vies autour d'eux qui ont besoin d'aides.

Quoiqu'il en soit, lorsque se fut le moment de choisir leur futur carrière, les deux garçons ont prit un choix différent, et cela a provoqué leur séparation définitif.
Une séparation qui, depuis, lui déchire le cœur.
Malgré la douleur, il a continué à avancer en accomplissant son devoir et achever les missions qu'on lui donnait, se forgeant lentement une petite réputation parmi les autres soldats qui apprécient sa présence malgré son comportement distant.
Doué dans ce qu'il fait, il gravit les échelons jusqu'à atteindre le rang de Général des Armées, le Roi lui-même l'avait convoqué pour lui remettre le titre, un honneur qui n'a pas manqué de le toucher. Qui ne serait pas honoré d'un tel privilège et rencontrer Roi ? La figure la plus puissante de Solitude.
Voir le monarque pour la première fois été un véritable spectacle. Une silhouette majestueuse et imposante, un regard vert-sable empli de fierté et d'autorité, sans oublié tout le poids du royaume sur sa tête couronnée qu'on pouvait sentir dans toute la pièce. Une véritable légende vivante ! Pas étonnant que Siegfried nourrir une telle admiration sans faille pour le roi.
Valerian était heureux de servir une telle figure, et d'en recevoir la confiance sur ces capacités. Jamais il n'aurait put se sentir aussi fier ... jusqu'à ce qu'il reçoit plus tard la mission qui lui fera changer de point de vue : Capturer et annihiler le peuple Lykaios.
Intérieurement horrifié, Valerian a hésité un court instant avant de se plier aux ordres du couple royal, sachant qu'un refus de sa part ne changerait rien, hormis provoquer la colère du roi.

Lorsqu'il était présent lors d'une arrestation, il essaya de faire le moins de victimes possibles, refusant de faire couler trop de sang.
Je ne tolérerais aucun abus. Le moindre écart de conduite sera puni ! Avait-il prévenus ses troupes, ne supportant pas l'idée que certains puissent en profitaient. Les gens sont capables du pires dans de telles situations, même ceux qu'on pense connaître.

Durant le génocide, Valerian prit de gros risques en laissant filer ceux qu'il devait abattre et dissimuler la présence de certains Lykaios cachés pour leur éviter une mort injuste et cruelle. Des gestes qu'il ne pouvait pas reproduire à chaque actions, sinon il serait soupçonné et une enquête ouvrirait sur lui par les Gardes Royaux, mettant en danger sa vie et celles qu'il a put sauvés.
C'est donc avec peine qu'il a regardé ses troupes et ceux de Siegfried massacrés des vies sans qu'il puisse empêcher cela. Les cris des victimes résonnant dans sa mémoire jusque dans ses cauchemars les plus sombres.


Un son semblable à un rire fait sortit Valerian de ses pensées, levant les yeux sur deux silhouettes immobiles à quelques mètres devant lui, lui barrant un peu le chemin. Un homme en armure et son daemon l'observe sans un mot. Valerian reconnu immédiatement l'individu, un éclat de tristesse traversant un instant ses yeux.

Depuis quelque jours, le jeune général empreinte se chemin pour se rendre au bâtiment dédié aux forces Armée de sa majesté et y déposé son armure lourde de souvenirs dans la pièce personnelle du Général, refusant de la ramenée à son domicile pour avoir l'esprit tranquille. Une habitude qui est devenue un quotidien et que le destin semble vouloir utiliser pour le tourmenter un peu plus aujourd'hui.

Le jeune Général s'arrête à une dizaine de mètre de son ancien ami, la hyène à ses côté n’émettant plus un son. Darion, lui, reste silencieux comme à son habitude, mais ses muscles se tendent part crainte qu'une nouvelle dispute éclate entre les deux hommes qui se sont mal quitté la dernière fois, une tension toujours présente entre-eux.
Pourtant, Valerian ne ressent aucune colère envers Siegfried, au contraire une partie de lui est heureux de le revoir, tandis que le 'soldat' en lui reste méfiante, analysant la posture du Chef de le Garde Royale, à la recherche de la moindre signe d'agressivité.
Oui, Valerian est tendus face à l'homme dont l'épée a impitoyablement transpercer le corps de l'un de ses soldat - un Lykaio - sous ses yeux, sans la moindre remords. Un homme qui fut jadis son meilleur ami.

Dans ses beaux yeux améthyste qui le dévisage froidement Valerian pouvait y lire la phrase que Solanne lui a si souvent répété comme un reproche ou une fatalité évidente.

''Un jour, ton cœur tendre finira par te trahir, Valerian''

L'ombre d'un sourire sans joie apparaît sur le visage de son ancien ami tandis que des mots danses dans sa mémoire et serre son coeur meurtrie.

''Maintenant, je sais ce qu'est la souffrance, Solanne''

• Nom : Darion
• Sexe : Mâle
• Espèce : Chien - Berger Blanc
  
  
• Caractère : De nature doux et docile, Darion n'a pas l'esprit du guerrier féroce prêt à déchiqueter la chair de ses victimes. Oh que non. Il préfère la surveillance et la sécurité des civils et de son âme-sœur à qui il voue une obéissance aveugle. Vigilant, il a appris à repérer les individus suspects et à remonter une piste avec son flair entraîner. Fidèle et dévoué, Darion soutien Valerian dans toutes ses décisions et l'encourage dans ses moments de doute. Il communique plus avec les gestes qu'avec les mots.


• Physique : Force d'accompagné Valerian dans ses entraînements, le corps de Darion s'est musclé, lui donnant un petit avantage en cas d'agression physique. Il adopte une posture fière lorsque son âme-sœur met l'armure sombre du 'Général'. Ses grands yeux noirs sont une parfaite contraste avec son beau pelage blanc comme neige.

Siegfried Irvanis : Frère de cœur et ami d'enfance de Valerian. Durant leur enfance, les deux garçons étaient inséparables, partageant tout et faisant tout ensemble. Valerian pensait qu'ils resteraient toujours ensemble pour le meilleur et pour le pire ... mais les bons moments ont une fin.
Depuis leur séparation, Valerian caresse l'espoir de renouer avec Siegfried.

Solanne : Une grande et fière guerrière ayant vécue de nombreux batailles dans sa vie, aussi bien mental que physique. Mentor de Valerian depuis des années, elle s'est souvent montrée dure, exigeante et - parfois - impitoyable envers lui lors des exercices. Malgré cela, Solanne s'est également montrée conciliante et bienveillante lors des moments durs. Et avec le recul, Valerian a compris que sous ses airs de 'méchante femme' Solanne se préoccupe beaucoup de sa sécurité.

Parents décédés : Placé à l'orphelinat très jeune, Valerian n'a aucun souvenir de sa famille. Pas même leurs noms. Cependant, il sait - par Solanne - qu'il est issu de deux parents militaires, morts au combat.

La Famille Royale de Solitude : En tant que l'un des généraux du roi on pourrait s'attendre à ce qu'il approuve les décisions du monarque sans rechigner ... mais un soldat possède aussi une âme et une colonne  vertébrale ! Depuis le génocide des Lykaios, Valerian ne sait plus quoi penser de son souverain, bien qu'il respecte la famille royale.
De quoi doit-il se reprocher le plus ? De ses doutes envers son roi ou de sa participation, non souhaité, dans le massacre de centaines d'innocents ? Ou les deux ?

Les rebelles : Valerian ne sait pas quoi penser d'eux, mais comme tous les soldats il a reçu l'ordre d'attraper et d'abattre les membres de la rébellion ... néanmoins comment peut-il combattre des gens qu'il a juré de protéger et de défendre ? Alors, il évite toute confrontations directes avec les rebelles en espérant que son comportement n'arrive pas jusqu'aux oreilles du roi qui serait forcément déçu et furieux d'apprendre qu'un de ses généraux n'applique pas ses ordres à la lettre.

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