Prédéfini Sakushi - Valérian, général des armées (première version)

• Nom : Fendacier
• Prénom : Valerian
• Âge : 26 ans
• Sexe : Masculin
• Race : Humain
• Rang/Métier : Général des armées
• Affiliation : Royaliste - Royaume de Solitude
• Maitrise de la Magie : Non
• Appartenance à une Guilde / un Groupe : L'armée Royale.
• Personnage utilisé : Marx/Xander (Fire Emblem)

En tant que soldat, Valerian a été élevé afin de servir son roi et de protéger le peuple de Solitude, une éducation qui a contribué à forger son caractère au fil du temps.
Pour commencer, Valerian est un jeune homme très patriotique dans l'âme, prêt à aider son prochain et à défendre une vie au dépend de la sienne, un sens du sacrifice qui n'a d'égal que son honneur, la fourberie et la tromperie ne font pas partis de ses méthodes. Quel honneur y a-t-il à frapper un homme à terre et attaquer un adversaire dans le dos. Aucun. Seul les lâches ont recours à ses pratiques et Valerian n'est pas un lâche.
De nature calme et prudent, le jeune général favorise la tactique qu'à la force brute, jugeant qu'un guerrier se doit de savoir quand faire preuve de bons sens surtout si cela peut sauver des vies et évité une mort rapide.

Levant son épée pour la justice, Valerian a juré sur l'honneur de ne jamais prendre la vie d'autrui.
En effet, Valerian ne tue pas ses adversaires. Humain, démon ou bête, il se refuse le droit de tuer, même les pires individus, préférant laisser les Divins et le Roi de décider du sort des coupables. Dans un combat, il désarme et assomme son adversaire, néanmoins si l'individu est coriace et que la capitulation ne se fera pas sans une blessure sévère, il le fera, bien qu'il espère ne pas en arriver là.

''Quelque soient les actes, on mérite tous un jugement juste et équitable''

N'ayant pas connu le 'cocon familial', Valerian a développé un fort lien intime avec les personnes qui lui tiennent à coeur, tel fut le cas avec Seigfried et Solanne, dont Seigfried qui occupait la place la plus élevé dans son coeur. D'ailleurs, sa séparation avec le jeune homme provoquera chez-lui un changement dans son comportement, devenant plus renfermer et distant avec les autres. Par-contre, l'absence de Solanne le rendit plus autonome et confiant de ses choix futurs.

Occupant actuellement le poste de général des armées de Solitude, Valerian se concentre beaucoup sur ses responsabilités et se préoccupe de la santé de ses hommes qu'il traite avec respect et droiture malgré son comportement strict. S'il met autant de distance c'est par peur de créer des liens d'amitiés qui - selon lui - ne lui apporteront rien de bon. On n'entre pas dans l'armée pour ce faire des amis.

il se montre impassible et strict lorsqu'il s'adresse à eux, maintenant une distance avec une relation purement professionnel avec ses troupes et éviter de créer des liens d'amitiés qui - selon lui - ne lui apporteront rien de bon.

Perçu comme un homme humble et serviable - selon l'avis public - Valerian est apprécié par ses troupes, tout d'accord pour dire qu'il est digne de la place qu'il occupe.

Seulement voilà, le jeune général commence à avoir des doutes.
Plus précisément, c'est de son roi et de ses ordres qu'il commence à douter. Depuis le génocide des Lykaios, Valerian ne sait plus quoi penser du souverain alors qu'en tant que l'un de ses généraux, il se doit de comprendre ses décisions et être en accord avec elles ... mais cette décision-ci fit grandir la boule de regret dans son esprit.

La première chose qu'on remarque chez cet homme, c'est son allure noble, sa démarche assurée et rigoureuse, son expression stoïque sur un visage finement conciliant. Muni d'une chevelure d'un blond doré mi-long rayonnant sous les rayons du soleil qu'ils inspirent, Valerian est l'image du beau chevalier valeureux que l'on aime admirer dans les contes de princesse.
Doté de deux yeux aux couleurs noisettes tendres, elles abritent toutefois une lueur perçante prête à sonder l'âme de tous ceux qui la regarderont et cette lueur s'évapore lorsque l'armure du général tombe, lui faisant retrouver la douceur d'origine de son regard, comme deux nuages mielleux en chocolat.

Mesurant dans les alentours d'un mètre soixante-seize, Valerain est dans la taille moyenne des hommes de son âge, son armure mariant fort bien sa force calme avec une carrure puissante ... mais ne vous fier pas aux apparences, car le corps du jeune général est moins imposant que son armure veut bien nous le faire croire.
Sculpter pour le combat, la musculature du blond s'est développée au cours de ses années à l'académie où il a subi multiples d'activités physiques intensives afin d'augmenter l'endurant de son corps, sa rapide et sa fort - autant qu'il puisse offrir - lui donnant un corps bien équilibré. Raffiné et fort au lieu d’être massif et puissant.

Plus habituait aux combats sans armure, il n'est pas rare pour Valerian de quitter son armure - en dehors des missions - afin de promouvoir une exécution plus libre et rapide de ses mouvements, même si le poids de l'harnois ne le dérange nullement - étant conçus pour être légère - cependant il est plus facile de se déplacer a couvert et d'être plus discret sans une cuirasse métallique qui frémit à chaque pas.
De plus, les vêtements sobres de la garde-robe de Valerian lui permettent de se mêler plus facilement à la foule et se fondre dans le décor. Ainsi, il peut continuer à accomplir son devoir parmi les civils, car les délinquants sont plus faciles à débusquer lorsqu'ils sont persuadés qu'aucun soldat ne les regardes.

le premier souvenir de Valerian remonte à l'époque où il était encore à l'orphelinat. L'endroit de ses premiers instants dans la vie : son premier pas, sa première chute, son premier mot, sa première lecture, ses premiers jeux, son premier dessin, la première bêtise de Darion, son premier désert favoris et, sans oublier, son premier anniversaire.

Pour son premier souvenir, elle évoque un objet, un objet en particulier qui peut être possédé par tous, mais que tous ne peuvent l'utiliser sans expérience. Une épée. Oui, Valerian était intrigué et fasciné par une épée. Une attirance enfantine issu de la curiosité d'un enfant de deux ans qui ignore tout de l'utilité d'un tel objet comme celui-ci.
Heureusement, l'arme était rangé dans son fourreau, tenu par une grande main ferme et - d'après lui - blanche. Le ou la propriétaire n'avait ni visage ni identité, mais sa voix calme et rassurante résonne encore dans sa mémoire. Ou l'a-t-il imaginé ?

Seul les Divins savent ce que fessait cette personne dans un bâtiment rempli d'enfants avec une arme, toutefois son épée devint le symbole de vie de Valerian, un symbole d'avenir forger dans l'effort, la sueur, la boue et le sang, façonnant l'homme qu'il deviendra dans vingt-quatre ans.


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''- J'ai mal ... Gémi Valerian, sentant ses muscles lui brûler de l'intérieur.

Dos et postérieur collés contre le mur en pierre derrière lui, les jambes fléchis en parallèle au sol, les bras tendus devant lui, Valerian exécute l'exercice de la chaise sous les ordres de Solanne, l'une de ses mentors avec Flindro et Miltenk.

Lors de leur première journée à l'académie, les nouvelles recrues - de tous âges - ont droit à une visite guidée des lieux, ainsi qu'une présentation du personnel et des 'professeurs' qui s'occuperont de leur formation.
Reconnu comme pseudo-pupille de la nation, Valerian fut inscrit à l'académie très tôt, mais rejoins le programme que plus tard, lorsqu'il fut jugé apte d'intégrer le système.
Lorsque le jour 'J' vint, Valerian rejoignis un groupe d'enfants de sa génération, supervisé par deux professeurs, chacun enseignant une filière différente du programme. Le premier homme, Flindro, était chargé d'apprendre les bases : l'alphabet, les nombres, l'écriture et la lecture. Tandis que le second, Miltenk, dirigé les 'activités sportifs' en organisant principalement des cours en groupe. Ou 'comment savoir frapper l'autre' si on veut définir ses cours en une phrase.
Les cours particuliers étaient acceptés dans la mesure qu'elles ne perturbent pas les cours principaux. Tel fut le cas pour Valerian, prit en charge par Solanne dans un encadre plus personnel.

Étant son seul disciple, Valerian avait toute l'attention de la grande guerrière et s'était loin d'être une partie de plaisir. Lever aux lueurs du soleil, chaque semaine ressemblait à la précédente et devenait plus compliqué, pourtant les cours étaient disposés de manière relativement simple : Le matin, l'apprentissage de l'écriture et de la lecture, L'après-midi, le sport.
Tous les matin, le groupe de Valerian voyez Mr Flindro, alors que les cours de Miltenk sont consacré le mardi et jeudi après-midi. Les autres étaient du temps libre auxquels Solanne a réservé leur cours, et elle n'allait pas de main-morte.
Parfois, il soupçonne même la guerrière de le détecter, elle ne l'a pas encouragé une seule fois, pas un seul mot gentil et le dévisage avec un regard froid. C'est a ce demander si elle a connut le bonheur une fois dans sa vie, car son visage est aussi expressif qu'un rocher. Impossible de savoir quand elle est contente et quand elle est fâchée.

- Cesse de geindre ! Tu ignores tout de ce qu'est la VRAIE souffrance, petit. Tonna la voix de Solanne, contrariée.

Les jambes de Valerian se mettent à trembler si forts qu'il en perd le contrôle et équilibre, son corps se laissant glisser jusqu'au sol tandis d'un soupir vaincu s'échappe de ses lèvres, ses bras tombant le long de son corps. La respiration profonde et cassée.
Il n'aurait pas put tenir cinq secondes de plus.

- Si tu veux survivre, gamin, tu vas devoir te montrer plus résistant que ça ! Ta volonté sera ta seule alliée dans se monde.

Ses mots ne manqueront pas d'accompagnaient Valerian dans les prochains mois et années à venir dans cette académie, entre les mains de la guerrière qui aura bien des occasions  de lui faire découvrir le mot 'douleur'.

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S’ensuit de longues journées au sein de l'académie, plongeant ses habitants dans un rythme scolaire soutenu. Etant le plus jeune de son groupe, Valerian peine à suivre le rythme, s'épuisant très rapidement sous le regard inébranlable de Miltenk et de Solanne nullement sensible pas ses soucis de taille et d'âge. Grand ou petit, tout le monde vis sous le même régime et obéir aux ordres.
Valerian devait compter sur les minutes de pauses et les temps-morts du midi et du soir pour se reposer, sauf que le sommeil commence aussi à lui faire faux-bond quand les douleurs de son corps sont fortes.

Vivant une de ses nuits troublées, Valerian décide de se faufiler discrètement hors des dortoirs histoire de faire une petite balade nocturne dans les couloirs non surveiller de l'académie, Darion sur ses pas.
En temps normal, les élèves n'ont le droit de quitter les dortoir après le couvre-feu, Valerian risque les ennuis s'il se fait attraper. Mais il n'a jamais eu de problème là où il se rend pour la troisième fois. Personne n'en saura rien, il n'y a pas de garde, les surveillants dorment à cette heure-ci et aucun deamon ne l'a signalé.
Sa destination : le petit terrain que Solanne loue pour leurs séances d’entraînements. C'est là où il se rend automatiquement pour réfléchi un peu, le temps que le sommeil lui revienne.
Ce déplaçant le plus discrètement possible, le jeune garçon arrive au bout de cinq minutes devant petit terrain sablé, s'arrêtant à l'encadrement en pierre qui s'ouvre sur le terrain et s'assit sur l'uniquement marche en pierre qui s'y trouve et se laisse aller à ses pensées.
Hier, quelques heures plus tôt, il a perdu face à l'un de ses camarades, ce n'est pas sa première défaite. Depuis le début de la formation, il enchaîne les défaites les unes après les autres, provoquant la taquinerie de ses camarades sur se sujet, mais ce n'est pas leurs mots qui travaille son esprit à l'heure actuelle.

''Comment peut-on être aussi Empoté !''

Solanne était clairement contrarié pas les échecs du garçon et n'hésite pas à le faire savoir. Pourtant, Valerian donne tout ce qu'il a, vraiment tous, mais les autres enfants sont plus grands et plus costauds que lui, comment peut-il rivaliser avec eux ? C'est tellement dur et la guerrière ne semble pas le remarquer ... ou ne veut pas le savoir. Dans tous les cas, ses mots blessent le coeur de l'enfant qui cherche sa place parmi les autres, se sentant désormais comme un échec, une déception.

Sa gorge se serre et ses yeux commencent à le picoté. C'est ridicule de pleurer pour des mots, mais est-ce de sa faute s'il est sensible ? Est-ce de sa faute si ses bras et ses jambes sont petites ? Est-ce un crime de vouloir être comme les autres pour se sentir mieux ?

- Que dois-je faire ?

Posant sa tête sur ses bras, Valerian laisse les minutes s'écoulé sans quitter sa posture, sentant la langue de Darion lui lécher le coude dans un geste de réconfort. Un geste de tendresse qui panse un peu son coeur. Une chance qu'il a Darion, car le chiot fait tout pour le soutenir, participant aux entrainement à ses côtés au lieu de rester assis dans un coin, à regarder Valerian s'épuiser dans les exercices. Oui, sans son soutien, ça aurait était différent.

Centré dans l'instant ou dans leur pensés, ni l'enfant ni le deamon ne remarque la présence qui les observe à cet instant précis.

Puis, à la minute suivante, descendu des cieux, un papillon passe près du visage du garçon, ses battements d'ailes attirant son attention. Interloqué, Valerian regarde lépidoptère se posé sur la colonne à côté de lui et l'observe avec curiosité. C'est la première fois qu'il voit un papillon. Intrigué, Valerian étudie l'insecte volant à distance, penchant de temps en temps sa tête pour changer d'angle d'observation.

''C'est quoi cette créature ?''

- Le corps et les yeux.

Dans un sursaut, Valerian se retourne vivement, pensant qu'un surveillant l'a finalement démasqué, mais ne vit personne, rien qu'un couloir vide et sombre. Avait-il rêvé ?
Confus, il se redresse sur ses jambes en scrutant minutieusement les lieux, les muscles tendus.

- Il y a quelqu'un ? Où êtes-vous ?

En réponse, une forme humaine se détache de l'ombres d'une des colonnes comme s'il en sortait, puis il s'approche silencieusement du petit garçon figé par la stupeur tandis que Darion reniflant l'air avec curiosité. Cet homme est apparut comme par magie pour eux.
L'inconnu s'arrête à quatre mètres d'eux, laissant une marge d'espace pour ne pas effrayer davantage l'enfant.

- Tu dois apprendre à anticiper ton adversaire en analysant ses mouvements et sa posture pour deviner sa prochaine action. Mais fait bien attention, car certains mouvement sont trompeurs, alors tu devras te fié au regard de ton ennemi pour découvrir ses intentions. L'âme ne ment pas.

Aussi stupéfié qu'il puisse être, Valerian détaille l'homme devant lui sans parvenir à voir son visage caché par l’obscurité, seul ses yeux rouges brillent dans la pénombre. Puis, il remarque des bandages sur son corps. Est-il blessé ?

- En général, les gens élabores des stratégies ou se laisse porter par des réflexes trahissant leur personnalité, perces-les à jour et ils n'auront plu aucun secret pour toi. Toutefois, tu devras rester vigilant, puisqu'ils chercheront a te lire aussi. A moins que tu trouves le moyen de les surprendre, tout dépendra de toi et de ta manière à gérer un combat. Cela ne sert à rien de se précipiter, garde des forces et contrôle ta peur ainsi tu iras plus loin. Et une dernière chose, ne sous-estime jamais ton adversaire, qu'il soit grand ou petit, rapide ou lent, fort ou faible, rusé ou maladroit.

Les mots d'un adulte expérimenté sont souvent incompréhensifs pour un enfant qui a beaucoup de choses à apprendre, malgré tous les mots s'enfoncent dans la mémoire de Valerian, l'écoutant en silence sans pouvoir s'arrêter d'observer les bandages de l'homme avec un grain d'inquiétude.

- Êtes-vous blesser ? Vous avez besoin d'aide ?

L'inconnu était si calme que Valerian cru qu'il s'agissait d'un élève de l'académie récemment arrivé, ça expliquerait pourquoi il ne l'a jamais vu auparavant. Pour un enfant de sept ans, ça a du sens. Et, sans qu'il le sache, ça sera aussi la dernière fois qu'il le verra, car le lendemain matin, il découvrir qu'aucun disciples ne ressemblent à son inconnu qui a disparut comme il est arrivé.
Valerian aurait put demander auprès du personnel de l'établissement mais il avait trop peur que les adultes comprennent qui se baladait tard le soir, après le couvre-feu. Une punition c'est jamais agréable à recevoir.

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Les mois ont coulés, l'année touche à sa fin, Valerian a fait des progrès depuis sa rencontre avec l'homme qu'il surnom 'L'inconnu de Minuit' - il y a plus d'un an - guidé par ses paroles, il n'est plus le le petit garçon maladroit et craintif au départ, maintenant il est attentif et organisé à l'inverse de ses camarades qui eux ne compte que sur la force, pour l'instant. Il rencontre toujours les mêmes petits soucis, mais bientôt elles ne seront plus, car le corps de Valerian grandit, un jour ses bras et ses jambes seront aux mêmes niveaux que les autres, même si certains continueront à être plus grand que lui, au moins il aura l'expérience des adversaires 'plus grands'. Ce qui ne rend pas les ' plus petits' moins dangereux, au contraire.
Qu'en a l'endurance et la rapidité, les autres peuvent se vanter,  Valerian préfère aller à son rythme, sans se précipiter comme lui a conseillé L'Inconnu et, qui sait, peut-être qu'un jour, dans quelques années, se sera lui qui passera la ligne avant les autres et sans chercher à être le premier.

En plus de gagner en centimètres, son corps s'habitue aux exercices, ses douleurs musculaires diminuent avec le temps, même si elles sont toujours là au moins elles ne l'empêchent pas de dormir. Toutefois, cela ne rends pas ses nuits plus calmes.

Avec la fin de sa première formation, Valerian à conscient qu'il va changer d'enseignants - en dehors de Solanne - et que son groupe changera. Il y aura de nouveaux visages. C'est ce qui arrive lorsqu'on termine un programme pour en intégré un autre et ce ne sont pas les seuls enfants de l'académie. Le garçon blond craint une mauvaise entente avec les nouveaux et se sent un peu nostalgique, car après tout, il s'est habituer à ses camarades et il s'est fait des amis parmi eux. C'est dommages de plus avoir de cours avec eux.

L'esprit trop occupé pour dormir, il quitte les dortoirs pour une onzième fois, souhaitant se rafraîchir un peu l'esprit, hésitant à monter sur le toit pour observer les étoiles, c'est devenu un petit passe-temps. Bien qu'un jour, il faudra arrêter ses virés nocturnes, car la chance ne sera pas toujours de son côté. Et il n'est pas le seul à se glisser en douce, les adultes vont commençaient à prendre des précautions s'ils découvrent qu'il a autant de cas d'insomnies, et les surveillants peuvent être touchés par ce phénomènes.

Se rendant au même endroit que lorsqu'il a rencontré l'inconnu, son regard se porte sur les colonnes de pierre qu'il dépasse, essayant de distinguer une forme étrange ou une silhouette caché entre les ombres, se demandant s'il va un jour recroisé le même homme. Evidemment, ce ne fut pas le cas.

Puis un son étrange freine la marche du garçon, tendant l'oreille pour essayer identifié le bruit. Ce n'est pas l'écho d'un bruit de pas, puisque la marche d'une personne est régulière et le volume monte ou descend selon la direction emprunté par la personne, là c'est irrégulier et en continue, comme un geste répéter dans un endroit précis. Et elle provient de l'endroit où Valerian se rend.
Intriguer, Il reprend sa route, plus lentement, curieux de voir sur quoi il va tomber ... ou sur qui.
Alors qu'il s'approche, il utilise les colonnes et l’obscurité pour se cacher un peu, cherchant du regard la source du son et se stoppa au moment où il le trouva. Sur le terrain ouvert, un garçon plus âgé est entrain de frapper à mains-nues le mannequin que Solanne avait fabriqué, provoquant les sons qui l'ont interpellés à quelques mètres de là.
L'enfant ne l'a pas entendu arrivé, cela encourage Valerian à s'approcher un peu plus et se coller contre unes des colonnes, souhaitant rester cachés pour ne pas perturber l'autre garçon.
Solanne serait peut-être un peu fâchée qu'on utilise 'son mannequin' - ou s'en moque-t-elle - néanmoins, Valerian ne dit rien, submergé et impressionné par ce qu'il voit. Rare sont les enfants qui s'entraînent tard le soir et, encore plus, ceux qu'on la volonté le faire. Pour quel autre raison ce garçon ferait-il ça ?

Le regard rivé sur son camarade mystérieux qui continue à s'acharner sur le bonhomme en sac, Valerian ne fit pas attention au deamon que Darion fixe depuis le début, la hyène les fixant de ses yeux oranges après avoir remarqué la présence deux deux nouveaux arrivants grâce à son ouïe et son odorat développé.''

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''- Ah, bon sang !

Levant les yeux de son livre, Valerian observe le jeune garçon devant lui qui vient de s'exclamer, ce dernier secouant énergiquement la main droite avec une expression de douleur silencieuse sur le visage. Après analyse de la situation, Valerian devine que son camarade a dû fait mal à la main avec l'épée en bois lors d'une manœuvre maladroite. L'objet du délit tombée à ses pieds.
Malgré lui, Valerian fut amusé par la scène et un sourire apparaît sur son visage, un sourire qui n'échappe pas au regard violet de l'autre.

- Tu trouves ça drôle ?

Son ton offensé et accusateur n'ont que pour effet d'agrandir le sourire du garçon blond, lançant un 'désolé' très peu convainquant avant de se replonger dans son histoire, préférant de ne pas fâcher davantage son ami, ce qui serait une terrible idée. Toutefois, celui-ci le rejoignit très rapidement en se postant à quelques centimètres devant lui, la tête pencher au-dessus de l'ouvrage, le regard intrigué et irrité.

- Et de toute manière, qu'est-ce que tu lis de si intéressant pour m'abandonner ?!

A cette heure-ci de la journée, les exercices de la mâtinés sont terminés et ceux de l'après-midi ne commenceront pas avant une heure-et-demie, le temps que tout le monde mangent son repas du midi et que les jeunes recrues se reposent avant la reprise des cours.
Mais pas Siegfried. Oh non, pour lui l'entraînement ne s'arrête jamais, pas avant le soir venu, le seul moment de 'repos' qu'il accepte encore. Son repas ne dure que quinze minutes et il n'aime pas rester inactif trop longtemps - c'est-à-dire pas plus de cinq minutes - alors il s'entraîne de son côté. Une volonté incroyable qui a nourrir l'admiration de Valerian à son égard dés la première fois, tandis que d'autres le traite de 'fou' et de 'masochiste' ... ce qui pourrait être vrai.
Ce n'est pas tout les jours qu'on rencontre un esprit aussi combatif que Siegfried.

Devenu l'un des meilleurs disciples de l'académie, Valerian a accepté de s'entraîner avec le garçon aux cheveux blancs lors des 'temps-creuses' pour l'aider à ce perfectionner dans le maniement d'arme et, surtout, passer plus de temps avec lui.
Mais aujourd'hui, le blond ressent plus le besoin de lire que s'entraîner avec lui, d'où la frustration de Siegfried pour sa passion soudaine de la lecture.

Fermant le livre - en prenant bien soin de garder un doigt sur la page - le garçon blond présente le titre inscrit sur la couverture, Siegfried l'a lisant à voix-haute.

- Les légendes de Sakushi ... ?

- Après l'entrainement, Solanne m'a dit que si je ne m'améliore pas je finirais comme les 'imbéciles tombés sous l'épée du Prince des Neiges' et qu'aucune 'gamine' ne viendra me sauver de ma faiblesse. Expliqua Valerian, reprenant les mots de sa mentor. Je ne connaissais pas cette histoire alors je suis allé à la bibliothèque pour me renseigner.

Il arrive que Solanne cite des événements historiques et des légendes de Sakushi dans le but de presser davantage Valerian dans ses efforts, mais cela attise aussi sa curiosité, souhaitant en savoir plus sur ces fameuses histoires. Et à chaque lecture, Valerian découvre un monde dangereux et cruel. Des bêtes féroces, des esprits frappeurs, un navire fantôme et biens d'autres dangers. A se stade-là, c'est un miracle que Solitude soit toujours debout. Mais si ça arrive un jour, qu'une grand danger frappe à leur porte demain ou dans dix ans, que ce passera-t-il s'ils ne sont pas assez forts ?
Un second Prince des Neiges serait capable de détruire le royaume à lui-seul, ne laissant que mort et destruction derrière lui. Une imagine qui fait froid dans le dos.

- Moi, je suis là !

Un sentiment de la surprise passe sur le visage du blond tandis qu'il redresse la tête vers Siegfried, croisant son regard débordant de détermination. D'où vient toute cette énergie ?!

- Si le Prince de Neige se pointe devant Solitude, ont le battra ensemble et ont n'en fera qu'une bouchée !

Un discours plein d'entrain qui chassa l'inquiétude de Valerian ... jusqu'à ce qu'il voit Siegfried arrache un long morceau de sa chemise sale, ravivant l'anxiété du plus jeune. Les vêtements ne poussent pas sur les arbres et l'académie n'en donne tous les jours, des détails dont Siegfried ne semble pas s'en soucié.
Ensuite, il attrape le bras droit de Valerian - la gauche tenant le livre - puis enroule le morceau tissu fraîchement déchiré sous son poignet et le termine par un nœud.

- Tant qu'on reste ensemble, rien ni personne ne nous résistera ! A nous deux, on sera invincibles !

Sans se lever du banc duquel il était assit, Valerian le dévisage sans un mot, ahuri, pendant que l'autre attend sa réponse avec le même regard déterminé. Décidément, Siegfried ne cessera jamais de le surprendre.
Finalement, après trois secondes de silence blanc, le plus jeune libère sa main de Siegfried pour mieux lui rendre le geste et lui offrir à son tour un morceau de son habit, le livre abandonné à ses côtés.
A la fin, il serre la main de son frère de coeur.

- Ensemble. ''



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L'orage gronde au-dessus de sa tête tandis que son attention est centré sur le morceau de tissu accroché autour du capuche de son épée.


'' Douze ans se sont écoulés que Siegfried et Valerian se sont partagés le serment de rester uni, tout deux ignorant de ce que l'avenir leur réserve.
Lorsque Valerian s'est plongé dans les légendes de Sakushi, sa peur s'est transformé en fascination, ressentant l'envie de quitter les murs de Solitude pour découvrir le monde extérieur. Il y a tant de choses à voir, à explorer, sans oublier les villes et les villages en-dehors de la capitale qui demandent protection. Etant donner que les villages sont des proies plus facile que la cité où régis la famille royale.
Nombreux sont les dangers extérieurs et Valerian souhaitait aider les gens autant qu'il le pouvait. Raison pour laquelle il a rejoint l'Armée Royal, une décision qui lui aura coûté un prix fort.
Ayant passa leur enfance ensemble, lorsqu'ils devinrent des adolescents, Valerian et Siegfried ont évolué de manière différentes, chacun ayant une vision différente de l'autre. Valerian ne se voyait pas dans la Garde et Siegfried souhaitait rester près de la famille royale, voyant en eux quelque chose d'invisible aux yeux du blond. Valerian ne comprenait pas le besoin de son frère d'être irréprochable envers la royauté alors qu'il y a tant de vies qui méritent également leur attention.

Quoiqu'il en soit, lorsque se fut le moment de choisir, le ton s'est levé entre-eux et Valerian crut qu'ils allaient en venir aux mains, fort heureusement ce ne fut pas le cas, mais fut quand-même une discute brutale, provoquant sa séparation avec Siegfried.
Une séparation qui lui pèse sur le coeur, malgré tout cela ne l'a pas empêché d'accomplir son devoir, exécutes ses missions auprès du peuple, se forçant une petite réputation parmi les autres soldats, appréciant sa présence malgré son comportement distant depuis sa dispute avec Siegfried.
Doué dans ce qu'il fait, il grimpa les échelons jusqu'à atteindre le rang de Général des Armées, le Roi en personne l'ayant convoqué pour lui remettre le titre, un honneur qu'il accepta malgré ses doutes intérieurs. Qui ne serait pas honoré d'un tel privilège et qui oserait dire 'Non' au Roi, la figure la plus puissante.
En voyant le monarque pour la première fois, Valerian compris l'admiration de Siegfried à son égard, impressionner par sa présence si puissante, comment ne pas s'agenouiller devant un tel personnage légendaire qui s'est battu contre le tyranique Roi Pélédias I et a triomphé de l'adversité. Une personne qui a tant souffert par le passé.
Le roi avait toute son admiration à cet instant ... jusqu'à ce que, plus tard, il lui donne sa première mission : Capturer et annihiler le peuple Lykaios.  
Intérieurement horrifié, Valerian a hésité un court instant avant de se plier aux ordres du couple royal et faire la chose la plus ignoble qu'il ne pouvait faire.

Lorsqu'il était présent lors d'une arrestation, il essaya de faire le moins de victimes possibles, refusant de faire couler le sang plus que ce n'était nécessaire.
Je ne tolérerais aucun abus, le moindre écart de conduite sera puni ! Avait-il prévenus ses troupes, ne supportant pas l'idée que certains puissent en profitent. Les gens sont capables du pires dans une telle situation, même ceux qu'on pense connaître. Certains membres manquent à l'appel, exclusivement ceux appartenant la race Lykaios, trois d'entre-eux ont mystérieusement déserté les rangs avant le début du génocide - Pas question pour Valerian d'exécuter ses propres compagnons - et les autres furent assassinés pendant leur service ou chez eux, par les troupes de Siegfried qui, eux, ne retiennent pas leurs cruautés.

Durant le génocide, Valerian prit de gros risques en laissant filer ceux qu'il devait abattre, allant jusqu'à dissimuler la présence des Lykaios cachés pour leur éviter une mort injuste. Toutefois, même s'il voulait bien faire, il ne pouvait pas être partout à la fois et prendre la défense des Lykaios dés qu'il le voulait, sinon il serait soupçonné et une enquête sur lui aura ouverte, ce qui mettras les vies sauvées en dangers.
C'est donc avec peine qu'il regarde ses troupes et ceux de Siegfried massacrés des vies sans qu'il ne puissent rien faire pour changer ça. Jamais il n'oubliera les cris de ceux qu'il n'a put aider. ''


Un son semblable à un rire fait Valerian sortis de ses pensées, levant les yeux sur deux silhouettes immobiles sur la route, à quelques mètres devant lui. Un homme en armure et son deamon l'observe. Valerian reconnu immédiatement l'homme.

Tout les jours, le jeune général empreinte se chemin pour se rendre au bâtiment dédié aux forces Armée de sa majesté et y déposé son armure lourd de souvenir, refusant de la ramenée à son domicile. Elle représente trop de chose et il ne sera pas tranquille tant qu'il continuera à l'avoir prêt de lui. C'est pour sa tranquillité d'esprit qu'il s'en sépare. Une habitude qui est devenue un quotidien et que le destin semble vouloir utiliser se quotidien pour le tourmenter un peu plus aujourd'hui.

Le jeune général s'arrête pour confronté le regard violet de son homologue, la hyène à ses côtés n'émittant plus un son, peut-être curieuse de la suite ou amuser. Darion, lui, comme à son habitude reste silencieux, ses muscles tendus, craignant qu'une bagarre éclate entre les deux hommes qui se sont quittés mal la dernière fois. Pourtant, Valerian ne ressent aucune colère contre Siegfried, au contraire une partie de lui est heureux de revoir son vieux ami, et une autre partie reste méfiante à la présence du jeune générale des Garde Royales, détaillant son corps, à la recherche de la moindre signe d'agressivité. Oui, Valerian est tendus, comment pourrait-il l'être autrement faces à l'homme devant lui, L'homme qui n'est plus l'enfant qu'il a connu par le passé. L'homme devenu le soldat dont l'épée impitoyable a transpercer le corps de l'un de ses hommes, sous ses yeux, sans la moindre remords dans les siennes.

Les mêmes beaux yeux améthyste qui le dévisage froidement d'où il pouvait y lire la phrase que Solanne lui a si souvent répété à l'académie et reproché plus tard.

''Un jour, ton coeur tendre finira par te trahir, Valerian''

• Nom : Darion
• Sexe : Mâle
• Espèce : Chien - Berger Blanc
  
  
• Caractère : De nature doux et docile, Darion n'a pas l'esprit du guerrier féroce prêt à déchiqueter ses adversaires avec ses crocs. Oh que non. Il préfère la surveillance et la sécurité des civils et de son âme-soeur à qui il voue une obéissance aveugle. Vigilant, il a appris à repérer les individus suspects et à remonter une piste avec son flair entraîner. Fidèle et dévoué, Darion soutien Valerian dans toutes ses décisions et l'encourage dans ses moments de doute. Il parle peu.


• Physique : Ayant accompagné Valerian dans les entraînements physiques, le corps de Darion s'est musclé et lui donne un petit avantage en cas d'agression physique. Et force de suivre le jeune général partout dans ses déplacements, il a adopté une posture fière aux côtés de son compagnon dont l'armure contraste avec son beau pelage blanc comme neige.

Siegfried Irvanis : Son frère de coeur et ami d'enfance de Valerian. Dans leur enfance, les deux garçons étaient inséparables, partageant tout et faisant tout ensemble. Valerian pensait qu'ils resteraient toujours ensemble pour le meilleur et pour le pire... mais les choses changent. Depuis leur séparation brutale, le coeur de Valerian est empli de chagrin et de regret, caressant l'espoir de renouer avec Siegfried.

Solanne Fendacier : Une grande et fière guerrière aguerrie ayant vécue de nombreux batailles dans sa vie. Mentor de Valerian, elle lui a tout apprit et veiller sur son entraînement. Même si elle se montrait dure, exigeante et - parfois - impitoyable lors des exercices, Solanne a sut se montrer affectueuse et avenante avec le jeune homme lorsqu'il avait besoin d'attention.

Parents Inconnus : Placé à l'orphelinat très jeune, Valerian n'a aucun souvenir de sa famille. Pas même leur nom. Cependant, il sait - par Solanne - qu'il est issu de deux parents militaires, morts au combat. Laquelle ? il l'ignore. Solanne parle très peu d'eux et ne souhaite pas en parler d'avantage.

La Famille Royale de Solitude : En tant que soldat de sa Majesté, Valerian doit être loyal, fidèle et dévoué envers la Famille Royale et obéir à leurs ordres sans rechigner, mais un soldat n'est pas une machine sans âme. Depuis le génocide, Valerian se pose de plus en plus de questions sur le monarque dont les actions sont discutable.

Les rebelles : Les rumeurs sur leurs actions mettent Valerian dans une fâcheuse situation. Comme tous les soldats, ses ordres sont d'attraper et d'abattre les membres de la rébellion ... cependant, comment peut-il arrêter des gens désespérés et fureurs contre un roi qui n'a pas su accomplir son devoir envers eux ? Valerian a prêté sermon envers son roi, certes, mais c'est pour le peuple qu'il s'est engagé dans l'armée, et ces gens SONT le peuple. Pour le moment, il ne sait pas quoi faire, les concernant.

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